Vu du ciel

Une approche passionnante de la géobiologie s’appuie sur l’observation attentive de photos aériennes.
En effet, il est facile aujourd’hui de ‘survoler le territoire’ depuis son ordinateur.
Avec un peu de chance et de patience il est possible de repérer des traces bien lisibles de vestiges du passé parfois même très anciens.

Des tracés plus sombres révèlent d’anciens fossés remblayés. Autrefois pleins d’humus, ils retiennent mieux l’humidité que dans le sol caillouteux environnant, d’où la meilleure croissance des cultures à cet endroit. 

A l’inverse, à l’aplomb de murs enterrés, le sol étant plus sec, les plantes peineront pour se développer, présentant alors une couleur différente.


La photo montre un petit enclos carré du Néolithique, bien visible au milieu des champs, ainsi que d’autres, circulaires, un peu moins marqués.
Nous nous sommes rendus sur place. La localisation du site est facilitée par les variations de hauteur des plantes.
Une analyse du site avec les outils de la géobiologie permet de comprendre les comment étaient placés ces constructions… sans avoir besoin de creuser la terre…


relevé géobiologique sur le terrain

Les anciens avaient placés ces lieux avec une grande précision en fonction des réseaux telluriques particuliers qui s’y croisent. Ce qui nous éclaire sur l’orientation et la fonction.
L’énergie du lieu n’est pas la même s’il s’agit d’une nécropole ou d’un lieu de culte. Les réseaux non plus.

Un autre exemple : un cercle de 50m de diamètre, avec plusieurs carrés plus petits au centre. La parcelle cadastrale porte le nom de « La grosse pierre ». Au sol, il est facile de repérer l’emplacement du tracé, même s’il s’agit d’un champ cultivé.

Site de la grosse pierre, dans l’aillantais (Mont Tholon)

Ainsi, même si plus aucun vestige n’est visible sur place, la compréhension du lieu nous reste offerte.

 Un autre exemple de vestige
repéré dans l’Yonne (89)