Fêtes païennes
Dans le court mois de février beaucoup de jours particuliers nous invitent à des recherches afin d’en redécouvrir les significations et de les vivre en conscience : la fête d’Imbolc le 1er février, la Chandeleur le 2, St-Blaise le 3 et la St-Valentin le 14. Ce sont des jours qui avaient un sens particulier et faisaient l’objet de rituel et de cultes chez les Celtes ou les païens.

Nous entamons en même temps la période des fêtes mobiles qui croisent les fêtes fixes, à commencer par Mardi gras, qui se trouve la plupart du temps en février sauf cette année où il est particulièrement tard, le 4 mars. Les fêtes fixes sont dites solaires car calquées sur l’année qui elle, est basée sur le soleil alors que les fêtes mobiles sont dites lunaires, car leurs dates sont guidées par les cycles de la lune. Ces fêtes, avant d’être transformées par l’Église, étaient imprégnées d’un sens profond qui reflétait une communion avec les saisons, l’époque de l’année et les astres, c’est-à-dire avec les forces cosmiques. Le mot communion semble bien adapté : si les astres ont une influence sur les humains, nos vies et nos consciences ont probablement aussi un effet sur l’univers.
Avec livres, internet et vidéos, nous avons de nombreux outils de recherche, pour comprendre ces événements et ce qu’ils représentaient il y a bien longtemps. Par exemple pour la Chandeleur, son nom évoque les chandelles, celles qui illuminaient les processions des Romains pour purifier la terre à la fin de l’hiver. Quant aux huit fêtes celtes principales, elles accompagnent les saisons au rythme alterné de quarante et cinquante jours. Ce qui nous nourrit, en fin de compte, c’est de percevoir comment ces dates résonnent avec le moment, et de nous sentir ainsi mieux reliés aux énergies qu’elles expriment.

Transformées par l’Église et le commerce, elles ont perdues pour l’ensemble des gens leur sens d’origine. Nous avons cependant découvert que ces rituels de processions ne sont pas disparus complètement de notre planète. En témoigne le gigantesque pèlerinage en Inde, qui s’appelle Kumbh Mela, qui rassemble plus de quatre cent millions de personnes, commencé le 14 janvier 2025 et qui se déroule encore en ce moment, au bord du grand fleuve Gange. Il a lieu tous les douze ans mais celui de cette année est particulier, car les caractéristiques astrales qui le guident ne se retrouvent que tous les cent quarante quatre ans.
Howard et David Crowhurst nous en donnent l’éclairage dans cette vidéo