Le nom des lieux
La toponymie (qui est l’étude des noms propres désignant un lieu), aide redécouvrir l’emplacement d’anciennes pierres, menhir, anciens lieux de cultes celtes, ou encore d’anciennes église ou chapelles aujourd’hui disparues…
Sur ces emplacements la pratique de la géobiologie permet retrouver l’implantation exacte des ces monuments, et les énergies des lieux.
Merlin et Blaise
Merlin était accompagné d’un loup. Blaise, son protecteur et ami, relate les aventures des Chevaliers de la Table Ronde et leur quête du Graal. Avec Taliesin le barde, qui aurait enseigné sa science à Merlin, nous voici avec la triade : Blaise, Merlin, Taliesin.
Ils sont 3, comme les trois aspects du Druide : Merlin qui agit, Blaise celui qui veille et Taliesin qui chante et honore.
- Blaise est le vieil ermite des romans de la Table Ronde, mentor et ami de Merlin
Blaise (Bleizz en Breton) - Le nom Merlin a une origine très ancienne, qui connaît de nombreuse déclinaisons : Merzhin (Martin) en Breton, du latin Merlinus, du vieux gallois Myrddin, Myrddin, Merddin, Myrdhin, Murlu, Merlu, Aerlin, Merlik. Il se rapporte aussi au merle blanc.
Celà donne un éclairage intéressant sur les nombreuses Pierres du Loup, prés du loup, vallée Blaisée, Chapelle St Blaise, etc, qui cohabitent étroitement avec les Chapelles et pierres St Martin, pierres de Marlin, Vallée St Martin, Clos St Martin, Chêne Martin.
Pierre Fite, Pierre levée…
Le nom Pierre Fite ou Pierrefitte, indique qu’une pierre (menhir) était autrefois plantée à cet endroit. Très souvent les pierres n’existent plus, mais les noms sont restés!
Voici d’autres exemples de noms trouvés sur les plans cadastraux : La Grosse Pierre… La Grande Épine, l’Épine aux Prêtres
Ces emplacements ont été des lieux de culte depuis des temps reculés.
Un peu d’Histoire
À partir du IVème siècle, l’Église a interdit d’adorer les pierres, les fontaines ou les arbres, et ordonné ainsi que nombre de ces lieux sacrés soient détruits afin d’empêcher qu’un culte ne leur soit rendu. Cette interdiction s’est poursuivie et intensifiée sous le règne de Charlemagne. Certains menhirs ont été christianisés (implantation d’une croix à leur sommet), ou remplacés pas une croix ou un calvaire.
Mais c’est surtout depuis l’époque de la révolution industrielle que le patrimoine mégalithique a subi le plus de dommages, de par la mécanisation agricole, le travail des carriers, les remembrements…